Accueil
Envoyer à un ami
Imprimer
Grand
Petit
Partager
ACTUALITES

Syrie : Le malheur des uns fait le bonheur des autres


Alwihda Info | Par - 23 Août 2013



Syrie, le 10 mai. Damas après un attentat dans le quartier Sud de la capitale. | REUTERS/SANA
Syrie, le 10 mai. Damas après un attentat dans le quartier Sud de la capitale. | REUTERS/SANA
La guerre qui fait rage en Syrie a poussé plus de 1,7 millions de Syriens à fuir vers les pays limitrophes où ils sont cantonnés dans des camps pour réfugiés. Beaucoup de parents qui ne parviennent plus à subvenir aux besoins de leur progéniture, sont contraints de forcer leurs filles à marier les riches hommes venant des monarchies pétrolières du golfe. Les camps sont devenus en l’espace de quelques mois, des véritables marchés de mariages.

Nombreuses de ces familles réfugiées avaient autrefois une vie décente. Elles sont actuellement plongées dans des conditions misérables. Le mariage de leur fille est aussi une occasion pour elles d’alléger leur situation. Beaucoup de ces familles n’ont aucune objection face au mariage précoce, car la majorité des femmes avaient également subis elles aussi le mariage précoce. Mais ces réfugiés désespérés qui marient leur fille à des riches Arabes des pays du golfe, mesurent-ils la situation dans laquelle ils plongent leur enfant? Après l’épidémie de mariage, rien ne pourra aussi empêcher les terroristes et autres djihadistes de saisir cette opportunité pour recruter des nouveaux kamikazes parmi les jeunes, les enfants et tous ceux qui désespèrent par rapport à la souffrance et à la précarité causé par l’exil.

Les Tchadiens qui ont connu durant des nombreuses années les affres de l’exil et des camps de réfugies dans les pays voisins, ne veulent plus de la guerre. Ils refusent de céder aux chants de sirènes de rhétoriciens de la guerre, ceux-là mêmes, qui rêvent de mettre à feu et à sang le Tchad, détruire les infrastructures socio économiques, empêcher les enfants d’aller à l’école, de se faire soigner, de manger à leur faim et de vivre en sécurité, juste pour assouvir leur ambition personnelle. Plus jamais les Tchadiens n’iront s’étaler sous les Nimier, dormir sous des abris de fortunes, être a la merci des éléments de la nature et des railleries des citoyens des pays d’accueil. Plus jamais la guerre, plus jamais de réfugies tchadiens en perdition…On ne veut plus voir nos enfants, nos jeunes, nos femmes et nos vieillards mourir comme des mouches dans la précarité des camps de réfugies.
Moussa Guetane
Moussa Guetane, rédaction d'Alwihda Info. En savoir plus sur cet auteur



Pour toute information, contactez-nous au : +(235) 99267667 ; 62883277 ; 66267667 (Bureau N'Djamena)